DokuWiki

Les photos sont disponibles par ici et il y a un clip vidéo réalisé par AxelT par là (clic droit, enregistrer sous…)

/dashboard

Nous y sommes, le jour du départ vers le pays elfique merveilleux.

AxelT fait le premier échec critique du voyage “bin heu j'ai acheté une nouvelle canne, j'ai oublié la mienne à la maison”.

Nous nous retrouvons à l'aéroport CDG pour commencer le périple qui va durer près de 14 heures, le Japon c'est quand même à pas loin de 10000km. Notre vol ne sera pas direct, après être montés dans un Boeing 737 qui au bout d'une heure de vol nous dépose à Frankfurt, nous embarquons dans un 747 direction Narita.

Surprise, l'avion est lié par satellite à internet via une passerelle payante certes, mais le prix est très raisonnable pour l'endroit inhabituel de la connexion. Voila de quoi passer quelques heures de rigolade.

Les tentatives de dormir échouent pour deux raisons :

1. les somnifères sont trop légers et ne font que vous assomer
2. un gosse réglé comme du papier à musique braille tous les quart d'heure quand vous commencez à vous assoupir !

Corsaire lance les premières phrases cultes : “Kill it with fire!” et “Sever from the source!”

Arrivée a Narita, passer le controle des Passeports prends une bonne heure (ça ne rigole pas là-bas).

Après cela 1h30 de transport par la ligne de JR en direction de Ueno. Darksoul en profite pour faire usage de son talent “sommeil inconditionnel” (ce monstre dormirait presque n'importe où !!). Arrivé a Ueno, nous retrouvons Akira contact sur place de Corsaire, et partons pour notre ryokan à Tawaramachi près de Asakusa sur la ligne de métro Ginza.

Surprise, la ryokan où nous logeons n'est pas celle qui était prévue, en effet, celle où Corsaire a séjourné se trouve dans une batisse des années 50 mais il y a désormais toujours par la même organisation, un autre batiment construit lui depuis seulement quelques mois, c'est là que nous sommes logés. Tout est neuf, même la paille de riz des tatamis est encore verte !

En partant pour explorer les lieux nous allons au temple de Asakusa. C'est pleine période de matsuri et nous en profitons pour déguster des Takoyaki et des Dango… bonheur en boite, dépaysement garanti. Découverte de ce qu'est le combini dans la foulée.

Nous rentrons à la Ryokan et décidons d'une petite sieste de 2 heures… qui en fera près de 4! Un resto de sushi pour féter notre arrivée, un tour au cybercafé pour repérer notre nouvel antre ;).

AxelT mouille sa culotte devant la caissière du cybercafe : “Putain, [son nom de famille]-sama, ca sonne bien.”

Diner au restaurant de sushi, malgré ce qu'on pourrait penser le sushi est CHER, c'est un plat de luxe et l'un des plus cher que l'on peut trouver au japon, ne vous etonnez donc pas déjà des prix en france, mais bon il faut bien marquer le coup. Rentrage à la ryokan à 22h et dodo, la journée fut “courte” car la fatigue pése.

réveil à 5h… le soleil se levant vers 4h30 doublé du décallage horaire ont frappés.

Pour tuer le temps nous nous levons et partons pour Asakusa, le temple est désert en comparaison de la veille ce qui permet une visite tranquille.

Vers 7h passage au Cybercafé pour régler quelques expédiants.

Nous partons pour Ueno pour notre rdv de 10h, arrivant en avance nous nous promenons dans le parc. Quand Akira arrive ils nous enfonce encore plus profondément dans ce parc.

Après cela départ pour Akihabara ! Cela devait arriver, autant le faire de suite cela sera fait.

Pour qui ne connait pas Akihabara c'est un choc, il y a de tout en gadget et matériels éléctroniques, l'impossible n'existe pas et les prix font verdir de honte Montgallet et consors. le Chuuko (matériel occasion) est l'arme absolue, faites la comparaison avec du neuf, impossible de les distinguer et les prix sont im-ba-ta-bles (ne tentez pas c'est la faillite assurée). De plus, il y a des boutiques différentes à tous les étages des immeubles, ce qui donne l'impression pour les non-initiés d'entrer dans des cavernes d'ali-baba cachées à chaque pas dans un nouveau magasin. D'ailleurs, c'est en Chuuko qu'on a trouvé les deux DS Lites demandées par nausicaa. Il faut dire que même au japon en Mai 2006, les DS Lites étaient toutes en rupture, en trouver deux, et des bonnes couleurs, tenait du miracle.

Comme dit Darksoul : “Si vous ne trouvez pas un truc a Akiba, c'est que soit ca n'existe plus du tout, soit ca n'existe pas encore. Dans les deux cas…”

Vient le moment de partir, et devant la station de Akihabara, le radar d'Axel capte un signal.

“Des maids!”

Tout de suite, c'est le drame, il veut prendre des photos avec elles mais n'ose pas. Les demoiselles en question sont habillées en tenue de maid digne d'un maid café (elles devaient être là pour faire leur pub sûrement). C'est là que Akira s'élance et leur demande gentiment. Elles acceptent, Axel est heureux, il peut mourir maintenant.

La journée de courses qui fait mal au jambes et au portefeuille se finit au Teishoku (menus prés établis, vous séléctionnez votre repas et on vous le sert en quelques minutes), encore une invention divine, on se restaure très bien pour une somme modique (environ 500Yens).

Darksoul et AxelT se réveillent en ayant fait un cauchemard… dixit Darksoul : “C'est la merde, il a fallu que je rentre en France d'urgence, et on a paume nos bagages au passage… *POUF* Je me suis reveille a 5h du mat'”. AxelT lui l'a oublié.

AxelT a pris rendez-vous avec un de ses amis de fanfic, un américain professeur à Osaka dénommé Douglas. Echec critique de notre AxelT national : il donne rendez-vous à une station sans plus de précision. Les stations au japon ont plusieurs sorties et si il y a des correspondances c'est encore pire, ça touche au labyrinthe… bref on rate le monsieur !

Voyant que ça ne mêne nulle part, on part quand même pour Akihabara (hé oui encore). Aujourd'hui on va tapper non pas dans le matériel informatique mais dans le produit d'anime : jeux PC, des jeux d'occase sur DC, des dojins, des mangas , des CD et des DVD. Darksoul explose son quota sur sa carte de credit (qui n'est pas une pure Visa).

Citation legendaire du jour de AxelT : “En fait, ya un truc qui fait encore plus peur que les kogals ici. Les kogals de contrefacon, en France.”

Akira est sans aucun doute un monstre: il connaît tous les recoins de Akihabara. Nous avons fait ainsi des tas de boutiques, avant de nous engouffrer, pour le plus grand plaisir d'AxelT, au dernier étage d'un immeuble. Passé l'ascenseur ridicule, la porte souvre et on attérit dans l'antre de l'Otaku :

Le Maid Café.

Là, une petite maid à la voix sucrée au possible nous acceuille et nous explique qu'on peut boire et manger tout ce qu'on veut pendant 30 minutes pour 400 yens. Si on sait se gérer, en fait ça peut être particulièrement rentable pour son portefeuille et son estomac. AxelT a l'air tout emerveillé par ce qui l'entoure, un peu comme un gamin dans un magasin de jouets, retenu par ses acolytes. S'il avait été laissé seul, les conséquences auraient pu être terribles, à l'image d'un Megatokyo.

Une fois rentrés, un tour au Cybercafé et Corsaire finit de détruire AxelT et Darksoul qui ont les pieds en compote avec le On-sen. Cette spécialité japonaise incontournable consiste a s'ablutionner dans une eau de source chauffée par géothermie (tout naturel donc) dans des bains, ici à 42°C. De quoi vous décapper en profondeur et vous tuer un rhume dans l'oeuf si vous en couvez un.

Darksoul nous quitte pour aller voir un de ses Sempai habitant sur place.

L'ami américain de AxelT qui a pu nous retrouver connaissant l'adresse du ryokan va faire une balade avec nous, direction Shinjuku où nous montons dans le batiment gouvernemental de la ville, et miracle le temps est assez dégagé pour voir le Fuji-san (le prochain que j'entend dire Fuji-yama je le fusille).

Le soir, controle d'identité par un Keikan (flic) à vélo alors que Corsaire passe un coup de fil dans une cabine, on présente nos passeports, fin de l'histoire… S'il y a un truc terrible au Japon c'est les policiers: ils sont aimables au possible, se présentent… Bref, on se sent pas du tout agressés.

On participe à la convention Comic City là ou se déroule le Comicket, au Tokyo Big Sight (Kokusaitenjouji), pour aider à la vente de dojinshis.

Dixit Darksoul : “L'Epita, à coté, c'est rien du tout” et “on peut y loger un Boeing” référence aux halles d'exposition immenses.

Détail amusant Corsaire va se sacrifier : on ne peut entrer qu'a 3 en tant qu'exposant or nous sommes 4, Corsaire rejette l'idée de nous larguer dans la nature ne connaissant pas les lieux, il ira faire la VRAIE queue du public au dehors et mettra plus d'une heure à rentrer.

La convention de ce jour est très axée filles. A tel point que la majorité des exposants sont des exposantes, que la majorité des visiteurs sont des visiteuses, et que, ô malheur, la majorité des oeuvres présentées se résument à des histoires de bishonen ai ou pire, de yaoi. Oui, du yaoi, du vrai, avec tous les pairages possibles de Gundam, de Saint Seiya, ou d'autres animes à beaux gosses. Sortez-nous de là!

On a quand même trouvé des petits trucs rigolos, comme des pins 2chan ou des bonnets à oreilles de chat.

la journée se finit à Shinbashi dans un Yakiniku en buffet à volonté, après s'être bien rempli la panse nous continuons notre virée dans un Izakaya en discutant avec nos confréres japonais d'anime, l'histoire, l'évolution en france et japon… bref une conversation au sujet peut-être douteux mais instructive.

Un petit tour au Cybercafé rituel et dodo !

On participe à la convention Comitia, encore au Tokyo Big Sight. Corsaire recommence le manége du sacrifice.

Mais à peine rentré Corsaire fonce sur un stand comme une balle, il a repéré un auteur dont il veut le doujinshi à tout prix Yoshidzuki Kumichi. Il y rencontre également Abe Yoshitoshi (qui rentre à peine d'allemagne) et Murata Range.

De son côté, AxelT semble être sur le pied de guerre: armé de son PDA, il a noté scrupuleusement tous les stands où il voulait passer, grâce au catalogue préalablement acheté. En empruntant Darksoul puis Corsaire avec lui à Akira, il se met en quête de dizaines de dojinshis, hentai ou non, particulièrement de maids. Surpris?

Les achats seront juteux, surtout pour AxelT qui a ramené de vrais dojinshis hentai même pas téléchargés et scannés avec lui. Autant le dire tout de suite, on se serait cru dans certains épisodes de Genshiken.

Corsaire se bouffera les doigts plus tard après être rentré en france, en effet il s'est tappé la discute pendant un moment avec un japonais qui lui a laissé sa carte, et il se rendra compte bien après que cette personne dénomée Arima Keitaro n'est autre que l'auteur de Tsukuyomi (série qu'il a regardée).

Visite du Meiji-jingu, temple Meiji, véritable forêt au coeur de Tokyo.

On a une chance incroyable et y rencontrons une procession de prètres historiquement proches de l'empereur, c'est un fait rare même notre guide Akira n'en avait jamais vu. On tombe également sur une procession de mariages traditionnels célébrés à la chaine semble t'il. Pas à dire les habits traditionnels ont de la gueule !

En partant nous passons par Harajuku, quartier de la fringue “chébran”. Citation de Darksoul : “Genre, un defile de gothiques. J'étais au courant, j'étais préparé, mais ça fait quand même un choc en vrai.”

Après Harajuku nous débouchons sur Shibuya, il s'y trouve un Mandarake et devinez quoi… AxelT va descendre dans ce sous-sol interdit pour s'alléger d'encore plus de Yens… Bon, c'est des items rares on pardonnera. (enfin quand même, le dojinshi Mahoromatic à 7000 yen… non, mais non!)

Le retour à la Ryokan s'accompagne d'un tour de lessive, hé oui le monde réél vous rattrape.

Jour de repos, après des virées de folie nous roupillons jusqu'à midi puis faisons une petite sortie, direction Todai ! La pluie nous a un peu empêchés de nous reposer n'importe où pour admirer le paysage, mais c'était quand même une excellente vue.

Non, on a pas croisé Keitaro ni Naru, les fans de Love Hina dans le fond, là.

Retour Ryokan pour une sieste, puis On-sen, puis Cybercafé… journée a régime lent.

Sortie a Odaiba sous un temps mossade et pluvieux, peu importe.

En allant au métro AxelT fait encore un échec critique… avec sa manie de rester en arrière ce qui devait arriver arriva, il a suivi un inconnu et s'est retrouvé pommé en plein milieu de la rue. Darksoul qui regarde son Arcos même en marchant n'a rien vu… Fort heureusement on récupèrera le monsieur au bout de quelques minutes.

Arrivés à Odaiba, nous faisons la visite des grands centres commerciaux de l'île, dans un se trouve une reproduction d'un vieux Shotengai des années 50 et un mini Hong-kong, dans l'autre on se croirait en Italie.

Arrêt déjeuner pour des Okonomiyaki, spécialités du Kansai du coté de Hiroshima.

Direction ensuite le Miraikan (musée de l'avenir) où on peut y voir le robot Asimo qui se déplace comme un humain, une salle de réalité virtuelle (même modéle que dans de grandes universités et centres de recherches dans le monde), un aquarium presque autarcyque (ne necessitant aucune intervention pour s'alimenter, se nettoyer, bref vivre en milieu clos), etc etc…

Darksoul nous fait une nuit maladive, trop d'émotions ?

Darksoul se réveille en pleine forme, ouf pas de rappatriement d'urgence, merci.

Darksoul va se son coté voir un pôte qu'il n'a pas vu depuis 8 mois qui se trouve au Gaikokugodaigaku (Université de Langues Etrangères), Gaigodai pour faire court.

AxelT et Corsaire vont rejoindre Akira à Nakano pour y voir LE Mandarake. C'est un ensemble de boutiques spécialisés par contenu sur plein d'étages, une mine ! Ils y retrouvent pour lui serrer la pince, Iriakun qui bosse à Mandarake depuis plusieurs mois.

Rejoint par Darksoul à Nakano à 18h, la troupe se met en route pour une destination inconnue seule connue de Akira et Corsaire, la surprise ! C'est ainsi que nous débarquons chez Abe Yoshitoshi (auteur de Lain, Niea Under 7, Haibane Renmei) le plus naturellement du monde et papotons une bonne heure.

Citation de Darksoul : “Vous noterez d'ailleurs que ces grands messieurs mangakas, du moins monsieur Abe, sont très humbles et humains, contrairement à certains grands auteurs de la BD franco-belge qui font tout pour donner l'impression d'appartenir à un autre monde, d'être inaccessibles. Pour preuve, lors des conventions, il leur arrive de s'y présenter, et ce à égalité avec les cercles d'amateurs, démontrant que pour ces évènements, tout le monde est à égalite. Trés touchant donc.”

Laissant mes 2 comparses à Tokyo je m'envole pour Kyuushuu.

Vol sur ANA, billet reservé 2 mois à l'avance, bref aucune formalité. Le vol est sans histoire, on passe au dessus du Mont Fuji (mais alors pile au dessus), helas ô rage ô désespoir, mon appareil photo est dans la valise dans la soute…

Après un vol de 1h20 me voila au dessus de l'aéroport d'Oita, les montagnes baignent dans la brume, c'est superbe. Montée dans un bus qui au bout de 1h de route nous ammène au coeur de Oita, j'y retrouve mon sempai apres un an et demi sans se voir c'est du bonheur en boite! Bonheur en boite aussi la température, il fait plus de 30 et la brume fait un couvercle humide avec du crachin, on se croit en forêt vierge… climat sub-tropical dit on, je vois ça …

Le sempai m'amène chez lui, en fait c'est à 45mins de train de Oita, à Usuki. la gare s'appèle Kumasaki et se trouve dans une petite barraque en bois sans barrières, je rêve.

Le train aussi il fait délirer… une seule ligne ferrée, le train reste souvent en stations attendant que celui qui vient dans l'autre sens libère la voie en se mettant sur le second quai de la station. On se régale des bières que je lui ai apportés (de l'introuvable ici, “les bières jap c'est dégeu” ©tm), et on décide de partir s'éclater à vélo, précision, il est genre 1h du mat. Ici petit soucis, en allant récupérer les vélos parqués à la gare, on déclenche l'alarme de la gare (un truc qui fait bip si on passe devant, rien de méchant), ça attire une patrouille de flics (c'est relié chez eux), hop contrôle… Des gaijins sur des vélos forcement c'est suspect, on s'explique, ils nous font un interrogatoire, on les allume (verbalement), ils lévent le camp, fin de la péripétie.

Le sempai me montre plein d'endroits de nuit, on fait une course en régle dans les rues du vieux quartier et on finit par un rallye-combini, le truc c'est qu'on s'arrete a chaque combini (ouvert 24/24) et achete une biere, problème, il y a BEAUCOUP de combini au japon…

On rentre passablement fatigués avec l'aube, hop dodo pour quelques heures.

Lorsque Corsaire nous quitte, nous sommes allés de nouveau à Akihabara pour chercher quelques babioles. Gaetan, un ami de Darksoul, nous y a accompagnés. L'objectif: trouver un stepdown pour un cuiseur à riz acheté par SaturnAlice quelques mois plus tôt (pas trouvé), mais aussi un peu de matériel informatique pour Darksoul. Gaetan étant plus porté sur le jeu de rôle, nous avons également erré dans quelques boutiques spécialisées. A l'image des boutiques d'anime et d'informatique, les boutiques de jeu de rôle à Akiba enterrent toute concurrence occidentale. Vous trouverez là-bas des choses d'une rareté incroyable, et pour un prix démentiel. Vous êtes fans? Ne restez pas ici, votre portefeuille ne survivra jamais. Axel a par exemple acheté un paquet de cartes à jouer Berserk pour un ami en France…

On passera sous silence nos découvertes un peu moins réjouissantes. Alors que l'on cherchait un magasin de manga dans Akiba, on appuie sur le numéro de l'étage dans l'ascenseur, les portes s'ouvrent, on voit une maid… en poupée… taille réelle… attachée à un mur… Un regard à droite…? Une collection de godes. A gauche? Euuh… je ne me souviens plus. En bas? “Club SM” en kanjis. Hop, demi-tour.

Le soir, découverte des karaoke a Shibuya. Les Karaoke sont comme on le dit au japon, une véritable institution. C'est rodé, on s'installe et on nous sert un verre. On peut alors choisir des chansons (parmi des centaines) à enchainer pendant des heures. C'est rigolo, on découvre des choses marrantes et on ressort les oreilles explosées. Y'a pas à dire, le karaoke au japon c'est pas pour tout le monde.

Suite des visites, on refait une partie du parcours de la veille de jour et calmement. (et d'autres choses mais j'ai oublié)

Le sempai me montre une particularité célèbre de Usuki : le Sekibutsu. Il s'agit de Bouddah scultés à même la pierre dans une vallée. Il y a de vieilles tombes, des forêts de bambous, et une kane (cloche que l'on frappe d'un billau de bois) que je me fais le plaisir de faire chanter.

Juste comme ça, si dans une forêt de bambous vous voyez un petit serpent d'environ 40cm bleu foncé luisant, regardez mieux, c'est peut-être un ver de terre (aux hormones ??)…

Une petite spécialité locale : le petit gateau au Kabosu (une sorte croisement entre une mandarine et un citron vert).

Corsaire nous lâche comme de vieilles chaussettes et nous, on ne trouve rien de mieux à faire que passer 7 heures au cybercafé.

Oui, nous sommes des monstres: nous sommes à Tokyo, au Japon, où des gens tueraient pour être à notre place, et pourtant, nous passons au cybercafé. Enfin, ça nous a permis de rapatrier quelques animes sur la PSP d'AxelT et l'Archos de Darksoul.

Suite des visites dans le vieux quartier de Usuki, il s'y trouve en particulier une maison typique japonaise ouverte, c'est à dire que n'importe qui peut y entrer visiter, aucun gardien ni peage ni quoi que ce soit… hallucinant.

le sempai me tue avec ses virées en vélo, le japon c'est pas le plat pays, plus d'une fois on est obligés de mettre pied à terre. Impressionnant escalier pour monter au chateau de Usuki, bordé de ses nombreux Toori rouges.

Petit tour à Oita pour les besoins professionnel du sempai qui est prof de français il m'invite dans une de ses classes pour quelques minutes en fin de cours, des gaijins a Kyuushuu il y en a pas des masses autant en profiter pour travailler sa conversation.

Reveil en fanfare assez tôt ce jour, le sempai bosse toute la journée, pour m'occuper il m'indique un coin à visiter ou plutot une ville. Je serai pas déçu!

La ville de Yufuin située en pleine montagne à environ 1000m d'altitude est une ville thermale avec ses montagnes crachant la vapeur… c'est d'ailleurs ce qu'on voit de loin quand on arrive !

Une bonne visite des boutiques (c'est touristique hein…) un on-sen en routenburo (bains ouverts à l'air libre), une bonne journée :)

Je rejoins le sempai à Oita, et on rentre ensemble. Le soir resto Yakiniku suivi d'un Karaoke entre amis, c'est là que l'affaire se corse, le Karaoke au japon ce n'est pas qu'un lieu où on s'égosille en massacrant les classiques, on y boit aussi durement ! Les fêtes de la bière en allemagne n'ont rien à envier ! A la fin du Karaoke il est deja près de 2h du mat, on rentre (moi et le sempai à pied, no comment) et je me trouve couché avec une demoiselle… bon vous avez de l'imagination servez vous en…

Darksoul n'avait pas encore vu le Mandarake de Nakano, et c'est avec Akira que nous nous y rendons. Sur place, Axel tente Darksoul avec un costume de Gundam SEED qui lui va comme un gant, plutôt rare pour un costume au japon!

Axel, lui, achète des oreilles de chats pour des amies, et bave littéralement sur tous les costumes qu'il trouve. C'est simple, il y a de tout, surtout dans cette boutique de cosplay à Shibuya, qu'on a visité en fin de journée. Axel était vraiment émervéillé devant les costumes de toutes les écoles de jeux et animes possibles, de To Heart à Karin, en passant par Kimi ga nozomu eien… Son seul regret: ne pas avoir trouvé de costume à sa taille. On trouve egalement dans ces boutiques des tonnes d'accessoires qui ne coutent rien, idéal pour réaliser soi-même un cosplay réussi.

Pour le dernier jour les dieux sont avec nous, temps splendide, et le sempai nous a réservés l'enfer !

On va faire de l'escalade de montagne ! Ou plutot une randonnée en montagne, mais vu comme ça grimpe on peut parler d'escalade. Nous voila à 4 montant la montagne, bon exercice de degrisage de la veille.

Vers midi on arrive à un petit temple en montagne où se trouvent toute une escouade de personnes agés, il s'agit de “Boronti-a” (Volontaires) dont le but est d'être ensemble certes mais surtout d'entretenir les chemins de la montagne (le bord du chemin est à pic de quelques dizaines de métres, s'il se dégrade…). Non effrayés de voir des étrangers, ils nous offrent la soupe Miso, du thé, du sake (frappez moi je rêve là).

La grimpette continue, on s'abreuve aux sources qui jaillissent de la montagne. On arrive finalement au sommet, 550 métres d'altitude, la vue sur la baie de Usuki est imprenable. Si seulement mon appareil photo avait encore des batteries… Je dois me rabattre sur le téléphone portable du sempai forcément moins péchu.

Pour nous achever nous voilà à faire un chemin dans la montagne dit des “88 Jinzo”, il faut faire un parcours consistant à trouver 88 Jinzos en pierre, ca monte, ca descend, c'est à pic de falaise, ya de la gadoue, bref c'est épuisant mais totalement fun.

Retour à la maison, ouille j'ai plus de pieds, je veux dormir !

La journée se termine par un resto de thon. Oui vous avez bien lu, un restaurant qui ne fait que du thon mariant la dizaine d'espèces existantes crues ou cuite… un régal.

Ce dimanche, nous sommes allés à Harajuku en compagnie de Gaetan, l'ami de Darksoul. On a pu se ballader et admirer les gothiques dans toute leur splendeur. Il y avait également un type qui faisait un cosplay de statue. C'était assez impressionnant et pas mal de gens étaient là pour l'observer, tenter de le faire bouger, ou lui laisser des pièces.

Après, pause dans un petit café sympathique et enfin retour au Karaoké où AxelT a observé les deux fans de Saint Seiya s'éclater les cordes vocales comme il se doit dans ce magnifique loisir typiquement japonais. On paye à l'heure (on en prend généralement deux) et on a une boisson. Enfermés dans une petite pièce avec des canapés et une machine à lkaraoké, on peut se laisser aller en toute discrétion à chanter faux.

Enfin, nous sommes allés manger dans un restaurant italien ma foi d'un fort beau gabarit. Les pizzas étaient succulentes, c'est plutôt rare de trouver de bons restaurants étrangers comme ça au Japon, ce qui nous a fait très plaisir.

Fin du bon temps à Kyuushuu, je vais retrouver mes 2 comparses de voyage en me demandant s'ils n'ont pas repeind la Ryokan en mauve ou se sont fait enlever par des coréeens du nord…

Mes courbatures me font un mal de chien (après la promenade en montagne) m'empéchant de fermer l'oeil, avec AxelT à cote qui matte des trucs sur l'Arcos de Darksoul, se retourne, se gratte et Darksoul qui lui ronfle j'ai envie de tuer !

Darksoul : “Axel, je te hais. Je t'execre. TU VAS PAYER !!!!!!”

AxelT a laissé sonner une alarme sur sa montre qui s'est déclenchée à minuit, dans son demi-sommeil il a (en plus des bips) hurlé un truc… réveil en sursaut pour tout le monde et Darksoul ne refermera pas l'oeil avant 4h du mat.

Départ à 14h pour la Fédération de Go, histoire d'y trouver quelques items en rapport avec ce jeu qui est un vrai sport en asie.

En attendant un peu avant notre arrivée à la Shueisha, nous avons découvert le quartier de Jimbochou, celui des livres en somme, qui a servi de modèle dans les premières scènes de Read Or Die, où Yomiko descend dans un ascenseur secret…

Rendez-vous dans les bureaux de la Shueisha pour Akira et Corsaire qui avaient des affaires à y régler.

Décidés à acheter de vrais Kimonos, nous sommes guidés par Akira dans un magasin qu'il connait, nos dépenses pour s'habiller montent à 10000Yens chacun, hélas on le saura plus tard, il manque une partie du vétement indispensable que nous n'aurons disponible qu'après notre retour. Les tailles d'occidentaux c'est pas forcement en rayon…

Darksoul va squatter le Cybercafe jusqu'a 3h du mat pour régler quelques Pb persos.

réveil à 9h, départ pour Akihabara pour finir les achats et AxelT veut un DVD-Box qui doit sortir ce jour… hélas, il sera repoussé jusqu'en juin, AxelT est torpillé. Une aura noire de desespoir émanera d'ailleurs de son corps, aspirant la lumière autour de lui, et ce toute la journée.

Pour notre petit tour et les découvertes, Darksoul parle comme un seul homme : “Mes freres, nous ne sommes pas dignes, je vous le dis. Le serveur AUTONOME 1To, 90 000 yen !!!!! ET EN RAID 5 !! O_O Corsaire a litteralement bave dessus et moi aussi. On a trouve du matos qui n'existe qu'aux confins de notre imagination en Europe… notamment des interfaces PCMCIA pour PC desktop… Perso, moi je me suis rajoute un cable USB → SATA pour completer mon toolkit de l'admin a avoir en toutes circonstances (j'avais deja USB → IDE simple), et Corsaire s'est pris aussi un de ces cables plus un controleur RAID qui prend du IDE et du SATA.”

Pour la petite histoire, Corsaire et Darksoul achetent sur place des sac à dos à un prix imbattable (made in china, c'est pas loin) avec une contenance qui s'avèrera nécessaire pour le retour en france !

Pour finir, restaurant où on prend un plat de riz, thon cru absolument exquis, au prix de 800Yens pas de quoi bouder son plaisir !

Le dernier bain du condamne aux On-sen, puis dodo à 22h.

réveil à 5h, départ pour l'aéroport dans l'autre sens…

Stress pour le poids des bagages, on a calculé pile ! Au total cela fait exactement 20Kg chacun. On passe en douce quand même un 2e bagage à main qu'on est pas censé avoir…

Nouvelle main basse sur le wifi de l'avion, Darksoul en profite pour étreiner son mini-clavier pour son Arcos.

Suivant le soleil, on arrive dans la même journée à Frankfurt où la sécurité nous en remet une couche de rayonX et portail détecteur de métaux, pire même, ils nous font retirer nos ceintures ! Tout cela joue contre la montre et il faut courrir pour attrapper notre avion vers Paris !

Un court vol et quelques turbulences plus tard nous voici à Paris. Un dernier coup de stress à la douane où tout se passe comme un charme et ouf… nous voila dehors !

La voiture des parents de AxelT va faire un Tetris géant pour tous nous caser puis nous déposer aux portes de Paris, AxelT lui doit redescendre sur Nantes.